dimanche 12 mai 2019

I had a Dream . . .

     
 Munich, une chouette petite salle obscure, un samedi soir de mai : je suis là pour soutenir Didier, l'auteur-réalisateur de ce fameux documentaires dont je continue inlassablement le teasing ! En fait, c'est peut être  l'inverse, c'est Didier qui est là pour me soutenir si je tombe à la renverse en découvrant ma tronche sur grand écran ?!
On est quand même dans l'un des plus gros festoch de documentaire d'Europe et je ne pouvais pas non plus le laisser faire ça tout seul ici en sachant qu'il 
n'avait encore jamais mis les pieds en Teutonnie et qu'il ne parle évidement pas un mot du charabia local   . . . 
Mais ça va, on s'est plutôt bien tenu, et personne n'a vraiment eut besoin de soutenir quoi que ce soit, parce qu'en fait, c'est cette fameuse Disgrâce qui nous a soutenu et guidé  dans nos explications post-projection. Et un peu dans  notre découverte de la ville aussi, dans un jeu de piste de petites salles qui finit dans la plus grande de la ville, la plus classe aussi apparemment, façon palais à cérémonies du festival .

Pour les mordus, le liens direct vers le kolossal programme de 160 filmes (en anglais quand même) : https://www.dokfest-muenchen.de/Filmprogramm_2019?lang=en

Pour les autres, on en reviens au "Dream" du titre : tout un week end sur coussins d'air, ou ça glisse tout seul, de taxi en avions, jusqu'à l'hôtel, en finissant à pied pour trouver les petits cinés de quartier qui participent aux festivités .
Des super rencontres, des gens vachement ouverts et très accueillants, même avec le coté un tout petit peu business des allemands ou il ne faut pas en faire de trop non plus : un truc sobre mais très bien quand même ! 45,000 visiteurs l'an dernier, c'est une  belle mécanique qui roule depuis un bon moment, et qu'on croirait tout droit sorti de l'énorme tour BMW ou de la glass-box  Mercedes qu'on voit surgir à l'entrée de la ville. C'est  juste après le panneau autoroutier indiquant - Dachau - Nuremberg - Munich - qui ne met pas forcement  très à l'aise si on a 2 ou 3 notions d'histoire, même en passant dessous à 150 km sans risquer de se faire flasher . "Bienfenu en Bafière les amis !"
Un bon gros détour par les deux Pinacothèques  qui sont juste époustouflantes,   ensuite la météo nous a gentiment calmé sur les Biergarten : pas un temps à siffler sa pils dehors ! On a trouvé à s'occuper autrement, vu les petits trésors de "cinéma du réél" qui passaient dans le coin. J'ai réussi a voire 5 filmes, sur 3 jours avec 2 projections-causeries sur mes "Scars" (le titre anglais) et 2 mini-metrages en VR avec casques, dans une soucoupe volante du meilleur effet pour ce genre d’expérience !
J'ai quand même bien cavalé pour enchaîner tout ça mais cette ville en vaut largement la peine, ceux qui l'anime aussi, y compris les nuées d'ados en costume tradi bavarois, à peine croyables aux premières apparitions, mais très nombreux partout en ville à la nuit tombée. 
Je suis reparti de Munich avec la sensation d'y avoir récolté en quatre  jours plus de sourires bienveillants de la part de parfaits inconnues  qu'en deux ans à Paris ! J'ai vécut ce weekend  comme un rêve éveillé et cette petite excursion en avion me laisse un jolie paire d'ailes pour voler vers de nouveau projets. Comme l'envie me lancer dans de nouvelles expériences, toujours sous forme d'écriture, mais dans un format très différent et totalement inconnu pour l'instant . . . 
Pas question d'arrêter ce blog pour autant, j'ai encore pas mal de truc à y dire en vrac et  puis c'est  mon fil rouge depuis le tout début : il va juste s'enrichir d'autres bien jolies couleurs à l'avenir !

Les images officielles des projections de la Disgrâce, sur le site du festival : 

https://www.dokfest-muenchen.de/albums/view/2711


https://www.dokfest-muenchen.de/albums/view/2658

Et pour finir, un   IMMENSE MERCI à Zadig Production sans qui rien de tout cela n'aurait été possible . . .