Ce doux bruit qui signale l'entrée plus ou moins volontaire
d'un corps humain dans une importante masse aqueuse fait désormais la joie de
mes oreilles tous les lundis, avec ou sans soleil ! Et c'est grâce à la fédération handisport de natation que ma remise à l'eau a pu de faire dans des conditions idéales. Certes, dans l'absolue, rien ne m'empêchait d'aller faire
trempette dans n'importe quel étendu d'eau suffisamment grande pour y immerger
entièrement mon immense et incomplète carcasse. Mais franchement, aller exhiber le mètre
soixante de cicatrices taguées sur mon mètre quatre-vingt-dix d’origine au
milieu des petits baigneurs parisiens : je n'ai pas osé me mouiller sur ce coup là.
Et dans la mesure ou ma bouche n'est pas complètement étanche, c'est pas mal de nager dans sa petite ligne d'eau réservé sans avoir à surveiller d’éventuels bombardements de morveux, ou le déboulement inopiné d'un papillonneur pressé. Je vous épargne le couplet sur les regards insistants et pas forcément chargé d’intelligence : on n’a pas que ça faire et ça ne concerne que des gens dont il est inutile d’évoquer l’existence ici !
Bon, soyons honnête aussi, nager au milieu de gens qui semblent plus "lourdement" handicapé que soi peut également comporter certains "désagréments" très particuliers aussi, au début. Par exemple, se faire doubler par un mec à qui il manque une jambe, ou se rendre compte qu'on nage moins droit qu'une non voyante : c'est surtout pour l'ego que ça peut être compliqué sur les premières séances ! Mais heureusement, l'excellente ambiance, la très bonne humeur et l'entraide des membres du club ont vite fait de noyer les rares appréhensions qu'il me restait avant de replonger dans une drogue beaucoup moins douce qu’il n’y parait : l’eau chlorée. Et pour boucler le quart d’heure d’honnêteté, je reconnais que j’en ai quand même bu quelques tasses !! C’est de plus en plus rare, mais ça risque encore de m’arriver régulièrement tant que je n’aurai pas trouvé un moyen de fermer ma gueule un peu plus efficacement. Pas de la boucler au sens de me taire à nouveau, ça j'ai déjà bien donné ! Non, il s'agit juste de bien la refermer au bon moment pour éviter qu’il n’y rentre des choses qui n’y ont pas été invité . . . Je précise, parce qu’en matière de silence radio, j’ai encore fait des merveilles en 2018, sans publier une miette de post sur ce foutu blog, soit une grosse quinzaine de mois de looooz communicative absolue. Bon OK, j’avais l’excuse de la reprise du boulot, et des incontournables activités sociales parisiennes (ça fait tellement plus chic que de détailler : boire des bière en terrasse avec des potos ! )
Mais c’est quand même pas une raison valable pour ne plus donner de nouvelles, surtout maintenant qu'elles sont globalement excellentes !! Alors je promets de ne pas me contenter de ce seul message pour 2019, parce qu’il va y avoir pas mal de chose à raconter, en commençant par la diffusion du documentaire « la disgrâce » ( Scars en anglais) qui ne devrait plus tarder !? Ce fut bien long depuis le tournage en 2017 mais c'est surtout parce qu'il a fait après un très beau parcours sur les festivals de documentaire : IDFA 2018 à Amsterdam, Fipadoc 2019 à Biarritz et bientôt DOK.fest 2019 à Munich . . .
Et dans la mesure ou ma bouche n'est pas complètement étanche, c'est pas mal de nager dans sa petite ligne d'eau réservé sans avoir à surveiller d’éventuels bombardements de morveux, ou le déboulement inopiné d'un papillonneur pressé. Je vous épargne le couplet sur les regards insistants et pas forcément chargé d’intelligence : on n’a pas que ça faire et ça ne concerne que des gens dont il est inutile d’évoquer l’existence ici !
Bon, soyons honnête aussi, nager au milieu de gens qui semblent plus "lourdement" handicapé que soi peut également comporter certains "désagréments" très particuliers aussi, au début. Par exemple, se faire doubler par un mec à qui il manque une jambe, ou se rendre compte qu'on nage moins droit qu'une non voyante : c'est surtout pour l'ego que ça peut être compliqué sur les premières séances ! Mais heureusement, l'excellente ambiance, la très bonne humeur et l'entraide des membres du club ont vite fait de noyer les rares appréhensions qu'il me restait avant de replonger dans une drogue beaucoup moins douce qu’il n’y parait : l’eau chlorée. Et pour boucler le quart d’heure d’honnêteté, je reconnais que j’en ai quand même bu quelques tasses !! C’est de plus en plus rare, mais ça risque encore de m’arriver régulièrement tant que je n’aurai pas trouvé un moyen de fermer ma gueule un peu plus efficacement. Pas de la boucler au sens de me taire à nouveau, ça j'ai déjà bien donné ! Non, il s'agit juste de bien la refermer au bon moment pour éviter qu’il n’y rentre des choses qui n’y ont pas été invité . . . Je précise, parce qu’en matière de silence radio, j’ai encore fait des merveilles en 2018, sans publier une miette de post sur ce foutu blog, soit une grosse quinzaine de mois de looooz communicative absolue. Bon OK, j’avais l’excuse de la reprise du boulot, et des incontournables activités sociales parisiennes (ça fait tellement plus chic que de détailler : boire des bière en terrasse avec des potos ! )
Mais c’est quand même pas une raison valable pour ne plus donner de nouvelles, surtout maintenant qu'elles sont globalement excellentes !! Alors je promets de ne pas me contenter de ce seul message pour 2019, parce qu’il va y avoir pas mal de chose à raconter, en commençant par la diffusion du documentaire « la disgrâce » ( Scars en anglais) qui ne devrait plus tarder !? Ce fut bien long depuis le tournage en 2017 mais c'est surtout parce qu'il a fait après un très beau parcours sur les festivals de documentaire : IDFA 2018 à Amsterdam, Fipadoc 2019 à Biarritz et bientôt DOK.fest 2019 à Munich . . .