vendredi 7 juin 2019

And the dream goes on . . .




- Prochaines étapes du « Scars acclamation tour » : Londres  et Namur !


Ça ne s’arrête plus, et c'est tant mieux pour notre « petit film » de témoignages. Et même si ça claque bien de dire qu'on sera présenté dans une top festival londonien, moi c'est Namur qui me fait le plus « vibrer », parce que ce n'est pas seulement un festival de film : c'est surtout un festival de filmes sur la thématique du handicap !!! Ce serait pas le meilleur endroit du monde pour montrer nos drôles de têtes et raconter un peu quel effet ça fait de vivre avec ça pausé sur les épaules ?
Pouvait-on espérer une meilleur tribune pour partager ce qu'on a traversé et ce qu'on en a tiré ; surtout le meilleur, évidement ! Et si il y a bien un endroit ou on est certain de trouver des gens pour rire du pire avec nous, ce sera là, au cœur de la Belgique ! Voilà un très sympathique « petit pays » dont ce grand couillon de voisin français ferait bien de s'inspirer dans le domaine du handicape, au lieu d'y délocaliser discrétos des « problèmes » qu'il fait mine de ne pas voir . . .

Bon, j'avoue qu'en plus de mes lointaines  racines flamando-wallonnes,  mon amour immodéré du chocolat et  des bières d'abbaye  flinguent toute forme d'objectivité dès que ça concerne le royaume brabançonné. Mais là, l'occasion est trop belge pour passer à coté !

L'élan que m'a donné l’expérience du Dok Fest à Munich m'as permis, entre autre, de boucler enfin mon premier kilomètre de brasse coulée depuis une éternité ( je crois que le précédant remonte au vingtième siècle ! ) Alors oui, ça n'a rien a voir, à première vue, si ce n'est l'importance de la volonté, et de ce qu'on s'imagine être capable de faire, ou pas ! Là, ça faisait trois mois que j'essayai timidement sans vraiment m'en croire capable, en essayant de me satisfaire d'y être presque arrivé . . . Ben c'est quand même mieux quand on arrive au bout d'un truc qu'on traîne dans un coin de sa tête depuis un bon moment. En fait, ça fait surtout de la place pour y mettre d'autre « trucs » !

Techniquement, vous expliquer comment ou pourquoi répondre à des questions en anglais dans un cinéma allemand  ça peut aider à nager plus longtemps : j'en suis totalement incapable ! Mais j'ai la certitude absolue que les deux sont liées et ça me suffit pour continuer d'avancer sereinement vers de nouvelles aventures de plus en plus dingues et de plus en plus marrantes . 
J’espère bien réussir à motiver toute notre petite tribu de sourires asymétriques d'y venir aussi pour qu'ils vous confirment que ça leur fait à peu près pareil dans les commentaires d'un prochain post' ?!

En attendant, je vais aller rejoindre ma squatteuse du week-end pour la soutenir au cœur de son effort préféré : une bonne grosse sieste pleine de beaux rêves . . .


Bonne sieste Lola !