jeudi 19 mars 2020

C'est fou tout ce qui peut arriver en un seul mois . . .


Grosse galère pour me trouver un titre un peu sympa, jusqu'au moment ou je remarque la date de mon dernier post, en direct de Lyon :  -" Un mois seulement ?! " Et un tout petit mois en plus, février 2020 !
On est revenu de Lyon avec la petite Sirène sous le bras et la date de diffusion télé est enfin tombé : le mardi 24 mars. Dans la foulée, l'avant première parisienne s'est calé le 10 mars au Max Linder, un très beau (et très grand) cinéma pas loin du Rex.
Alors pas trop le temps, à ce moment là, de se poser pour raconter  la fin de Lyon, qui aura vraiment été un très chouette week-end  . . .  Une mini liste d'invité super VIP à contacter pour le 10 et annoncer à tous ceux à qui j'en ai parlé la toute prochaine diff' télé. Tout ça en ayant repris le boulot à la Villette et la piscine, bien sur ! Mais ça c'était avant qu'on commence à parler d'un certain virus . . .
On l'a vu arriver de loin le bestiau, il a bien failli nous faire annuler notre grande soirée parisienne à la dernière minute : les évènements de plus de 1000 personnes étaient déjà tous annulés, et notre salle comptait plus de 400 places. Gros flippe quand même ! On ne se faisait déjà plus la bise, et si quelqu'un toussait, y avait comme un léger blanc avant que tout le monde s'en éloigne discrètement . Mais on sortait encore, on avait toujours le droit et y a eut un paquet de courageux pour venir voire La Disgrâce, apparemment pas déçu d'avoir fait le déplacement. . . Avec les 5 fantastiques et Didier, on a même trouvé un magnifique resto encor ouvert à minuit moins le quart juste à côté : l'excellent Bouillon Chartier ( plus parisien que ça, y a pas !) On a fait la fermeture en discutant un peu avec les serveurs adorables, qui commençaient déjà à voir les clients se raréfier . . .
Le lendemain, ça parlait partout de fermeture des lieux publics et des premières infos catastrophiques qui  remontaient d'Italie. Ma dernière pointe de témérité aura été pour un ciné plus modeste et la projection d'une belle poignée de court métrages sélectionnés par Jôm pour accompagner celui qu'il présente en tant que réal-scénariste-producteur-diffuseur (rien que ça !?!) : un génial plongeon "Dans le bain d'Hector" appelé à devenir un chouette long métrage, pourvu qu'une équipe de prod' sympa s'y intéresse . . . J'ai croisé d'étranges files de futur votants flippé au retour et je ne comprend toujours pourquoi ça n'a pas été annulé, ça ?! Je ne vais pas commencer à parler politique sur ce blog, ça partirait trop vite en sucette, mais franchement, la boite à baffe est pleine là Manu !
Et avec tout ce bordel, on a pas encore d'horaire précis pour la diffusion de mardi, parce qu'une grosse émission genre direct en public, a été déprogrammé en première partie de soirée. Du coup on devrait passer moins tard, vu que ce sera probablement remplacé par un film. Bon, c'est toujours en deuxième partie de soirée, dans l'émission Infrarouge, mais plus à l'heure des films d'horreure ( 23h40 au départ !? ) Rassurez vous, le lien Replay devrait être disponible pour un mois et je publierai sur ce blog  dès que France 2 l'aura mis en ligne.
Dans une situation aussi démentiel, absolument plus rien à craindre autour des gens qui me reconnaitrait dans la rue  ou dans le métro suite à la diffusion téle : y a plus de gens, plus de rue, plus de metro ! Je vais pas faire le mec qui se réjouit d'un truc aussi pourri, mais chuis pas le plus malheureux non plus . .  Je peux enfin laisser  pleinement s'exprimer  l'introverti que je suis, ( si si, je vous jure !) et que j'ai souvent dû  bousculer un peu ces derniers temps, pour aller faire le clown  sur les "tapis rouges" avec les fantastiques potes de l'équipe du film.
Me suis reposé aussi, j'ai commencé mon auto-confinement par un petit rattrapage d'hibernation avant l'arrivé du printemps avec des nuits de sept heures, qui etaient devenu rares, mais surtout complétée d'énormes siestes, taquinant les trois heures, et débordant parfois sur des horaires ou j'étais censé télé-travailler ! C'est sur-humain de réussir à bosser juste à côté d'un lit aussi confortable que le mien . . .
Je vais d'ailleurs retourner y faire un tour avant de vous raconter la suite, j'aurai encore un peu de temps libre demain, et après demain aussi, probablement !?