vendredi 7 juillet 2023

INSTAGRAPH !?!

 J'ai fini par trouver une utilité à ce compte Insta' que j'ai du créer pour le boulot, histoire de m'auto-former à ce réseau plus sociopathe que sociale ; ce sera un INSTAGRPH pour partager toutes mes photos de street art !



dimanche 10 janvier 2021

C'est ma tournée de grands mercis . . .




Voilà une petite présentation pour les retardataires ! 

 

Et des réponses pour ceux qui ont des questions ?

 

Et maintenant, accrochez vous, ça être un peu long ! Alors on ne traîne pas, je commence direct par tous ceux a qui je dois un GRAND MERCI "totalement fonctionnel" : ceux sans qui rien de tout cela n'aurait été possible ! On démarre en toute logique, avec les équipes médicales : 
D'abord celle de l'Institut de cancérologie de Nancy-Lorraine autour du Pr. Gilles Dolivet et des Dr. Sophie Cortese et Dr Romina Mastronicola : ils m'ont suivi de près depuis le début, et finalement, délivré de ma tumeur, rien que ça . . . Il y a aussi Frédérique Ballet qui a courageusement complété le travail de cette équipe en qualité de diététicien à domicile : une ressource précieuse dans un domaine crucial pour le gourmand que je suis !
 
C'est à la même période que j'ai débuté un long travail orthophonique de fond avec Jean Marc Kremer à Thionville. On a bouclé symboliquement cette chouette histoire en apothéose au congrès des orthophonistes à Strasbourg en 2017, quelques mois avant qu'il ne prenne une retraite bien méritée ! "Maitre  Kremer" a  profité de mon retour à Paris  pour refiler le bébé à Frédéric Martin, qui m'a permis, entre autre, de rencontrer Didier Cros ! "Fantastique Frédéric" qui me suit toujours, m'a également aiguillé vers les extraordinaires mains d'une autre Frédérique :  Frédérique Bigot, kiné spécialisée tête et cou et co-auteure d'une chouette étude technique. Elle a délicatement repris le travail courageusement initié par David Miranda - team Lorraine, qui s'est tapé le gros-œuvre (no commentch') avant et après le passage au centre Rocheplane, près de Grenoble. Profitons-en pour remercier aussi toute l'équipe de Rocheplane et Anna Maria en particulier, encore une kiné mais avec une spécialité d'ergothérapeute !


On en n’a pas tout à fait fini avec le monde médical, puisqu'il a encore eu de sacrées étapes à Amiens, aux bons soins des Pr. Sylvie Testelin et Pr. Bernard Devauchelle : Deux pures merveilles du monde médical avec une équipe en or massif - pas d'autre commentaire possible !
Et je n'oublie pas non plus que le tout premier diagnostic a été fait à Paris, à la Pitié Salpêtrière, avec l'équipe des Dr. Agnès Guerre et Dr. Phillipe Lang : l'association de ces deux derniers patronymes annonçait bien la couleur de tout ce qui allait suivre . . . Dernière dédicace en blouse blanche pour les Dr. Jean Marc Hilt - team Lorraine, et Dr. Eva Beau - team Panam, qui ont été et sont les généralistes qui essayent encore de me suivre et d'y comprendre quelque chose dans l'énorme foutoir de mon dossier médical ! 

Eloignons-nous un peu de ce petit monde très professionnel pour remercier aussi tous ceux qui ont assuré l'indispensable support humain au quotidien de tout ce long parcours médical, avec la team Entrange++ en première ligne ! Mes parents, donc, et mes frères, ainsi que leur petites familles respectives : ils m'ont nourri, soutenu, et supporté dans les pires moments, comme dans les meilleurs, et beaucoup trimballé aussi. Pour tout ça, je leur dois un immense merci ! Comme à tout le reste de ma grande famille d'ailleurs, et à la team Coupe-Feu en particulier . . .

Voilà, je disais plus haut " totalement fonctionnel " parce que c'est grâce à toutes ces merveilleuses personnes que j'ai été physiquement capable de me pointer au premier rendez vous avec Didier un jour de mai 2017 dans une brasserie de Belleville en bas de chez moi, et de pouvoir lui parler pour répondre à ses questions !
Au moment où je perds ma langue en 2010, je n'aurai même pas imaginé que ce soit possible sept ans plus tard . . . Et pourtant, c'est bien arrivé : il y a maintenant une vidéo  de 66 min qui le prouve et pas mal de témoins hyper fiables pour en attester !

Mais pour être à Paris et accepter le défi qu'on me proposait, j'ai aussi eu besoin de pouvoir compter sur la deuxième ligne des proches potes parisiens. Ils m'ont accueilli, hébergé, soutenu, et encouragé, d'abord à poursuivre ce blog sur plus de dix ans, et puis à retrouver mon autonomie et de nouvelles marques, dans la capitale . Et ça non plus ce n'était pas gagné d'avance à une période où je pouvais à peine parler. Spéciale dédicace à ceux qui sont venus se perdre au fin fond de la Moselle avant que je sois en mesure de revenir à Panam régulièrement . . .  

A cette deuxième ligne de  parigots, je dois aussi associer toute la team La Villette, pour les deux retours en douceur : le premier n'a duré qu'une année, mais il m'a surtout assuré qu'un deuxième serait possible quand ça irait mieux ! Et le mi-temps de travailleur en situation de handicap  que je tiens à la cité-jardin du parc depuis un bon moment me va royalement bien : merci patron !

C'est grâce à tout ce petit monde-là que je me suis senti légitime de dire oui et d'aller au bout du truc avec l'équipe de Zadig Production.  Avec mes petites conditions en tête quand même : la première, c'était le sous-titrage . Y a pas eu à négocier, c'est passé nickel comme vous avez pu le lire . La seconde, je n'ai même pas eu à l'évoquer, ça c'est la classe : je ne voulais pas y voir de photo du "moi d'avant" . Sur ce blog, ça ne me dérange pas . . .

En fait, on en arrive tout juste aux remerciements directement liés au  film : vous êtes encore là ?
Il faut forcement commencer par en remettre une couche à Félicie et Didier ( plus la peine de détailler pour les habitués ?!) Et enchainer direct avec toute la team France 2 et l'unité Infrarouge en particulier : ils ont cru au film avant que la première image n'en soit tournée, donc bien avant moi, pour être tout à fait honnête . . . Je me sens un peu obligé de relayer quand même un micro bémol sur l'heure tardive de la première diffusion tellement ça m'est remonté de tous les cotés, mais c'est pas bien grave avec le replay dispo deux mois : ça nous laisse du temps pour participer à l'effort de diffusion ! 


Merci à la team Auvio de la RTBF qui nous l'a mis en replay, quelques mois plus tôt, en lien avec le très prestigieux prix ( si si !) qui nous a été remis à l'Extraordinary Festival de Namur : celui du public !
Donc merci aussi à la géniale team Teff  de Luc Bolan, d'avoir ouvert la saison de la récolte des prix : elle a plutôt bien donné avec 5 autres trophées dans la foulée ! Pour les remerciements spécifiques des trente autres festivals qui nous ont programmés, je propose qu'on se garde ça pour une autre fois ?!
Juste une petite dédicace à l'équipe de Dock Fest de Munich qui a été adorable pour mon tout premier festoch ciné. Et un petit merci discret à l'une des patronnes d'Arte Strasbourg, ( Didier ne manquera pas de nous rappeler son nom dans les commentaires ) que j'ai rencontrée à Munich et qui m'a chaleureusement encouragé à aller présenter le film dans d'autres festivals : Mission accomplie en solo à Rain-Dance-London et à Lyon, en compagnie de Jenny, mais surtout avec toute la dream-team à Namur - On m'a rarement donné meilleur conseil . . .

On atterrit au pied de l'escalier rouge du début du film pour remercier le studio Harcourt  qui nous a royalement bien accueillis : c'était un défi  courageux de leur part et de la part de leurs photographes qui ont parfaitement joué le rôle clef qui leur revenait dans ce projet. La magnifique qualité visuelle de ce film doit aussi énormément à une excellente équipe technique, avec une spéciale dédicace aux techniciens du son, à qui je dois une chouette flopée de " - Mais t'avais pas besoin des sous titres ?! " . Merci à Olivier Depardon pour l'ambiance musicale : je lui dois de préciser qu'il n'a jamais joué avec Virago : c'est un homonyme qui s'en est chargé, mais ça n'enlève rien à son talent, au contraire, ma petite erreur nous a permis de faire connaissance un peu plus rapidement à Londres ! 

Je vais esquiver de remercier un par un tous ceux qui ont publié une chouette critique avant la diffusion et qui ont activement participé à la promo télé - radio - réseaux : on va récupérer d'ici peu une belle revue de média qui compile tout ça, je verrai ce que je peux en faire plus tard, ok ?!

On vient de passer le générique de fin, et le compteur Médiamétrie annonce  580 000 téléspectateurs pour la diffusion de mardi soir . Eh bien, un grand merci à eux d'avoir été aussi nombreux à veiller un peu tard pour nous voir et nous écouter ! Et merci aussi à ceux qui l'on déjà vu en replay, ou qui sont venus le voir dans les festivals . . . 

Ouais, je sais, ça commence à faire beaucoup de monde et un post en forme d'anaphore qui n'en finit pas. Mais c'est pourtant presque la fin, rassurez-vous. Je vais boucler l'affaire en beauté avec une dernière citation de la dream-team au grand complet : Merci Patricia, merci Gaëlle, merci Jenny, merci Guilhem, pour la générosité et l'authenticité de vos témoignages, merci Félicie Roblin, notre bienveillante productrice, et bien sur, merci à Didier Cros, notre magicien de l'image.. . .

 

mardi 5 janvier 2021

Cette fois c'est la bonne !



Que ça semble long trois ans, quand on attend qu'un énorme porte-voix reprenne et améliore un long cri du cœur ! Plus que quelques heures avant que France 2 ne balance enfin notre humble message commun, à moi et aux quatre autres fantastiques témoins qui se sont répartis le boulot, sous la baguette du maestro Didier Cros . . .
Et que d’aventures tout autour de ce documentaire atypique, quel buzz à l'approche de son imminente diffusion !?! Ah ça fait un joyeux choc de tomber sur la voix de Jenny ce matin, échappée du poste de radio, entre la douche et le café, juste avant de partir au boulot ! Et de s'en remettre une couche en arrivant au bureau, à la Villette pour y découvrir les mails des collègues qui m'ont repéré dans la bande annonce France 2, ou sur les programmes télé . . .
Ce mardi 5 janvier 2021 ne sera définitivement pas une journée comme les autres : les mesures barrière devront s'y faire, ce soir, nous on tombe le masque !
Évidemment, depuis qu'ils sont obligatoires, ces petits bouts de rien du tout qu'on se colle sur le pif et la bouche ont aussi un peu changé nos vies, en nous rendant quelques gouttes de discrétion, en gommant plus ou moins légèrement notre handicap social dans l'espace publique . Pour ce qui est de l'espace privé, rien n'a réellement changé, visuellement parlant . . .
Ce qui a changé pour moi, c'est que la parole s'est un peu libérée dans mon entourage, qu'on a maintenant un peu plus de recul pour évoquer tout ça, avec mes proches qui ont déjà vu le film, ou avec les collègues qui ne peuvent pas échapper à l'énorme affiche qui s'impose aux murs de mon bureau .
Peu de surprises dans ce qu'on ose enfin me dire, mais beaucoup de petites clefs qui expliquent des silences, des distances, ou des attitudes qui ont pu me surprendre, m'intriguer : il n'y a pas que mon masque qui a fini par tomber ! Ce sont aussi les regards qui ont fini par changer, s'habituer, et s'adoucir : les vôtres, beaucoup, les nôtres un peu aussi !

" La Disgrâce " restera l'un des projets les plus fous auquel j'ai pu apporter ma modeste contribution, et j'avais déjà un bon paquet de belles dingueries à mon actif avant tout ça : je me revois encore au retour du premier contact avec Didier en 2017, me dire que ce brave type manquait un peu de sens commun en imaginant qu'un film d'une heure, principalement composé de plans serrés sur nos 5 gueules cassées puisse intéresser qui que ce soit !? 
Après trente sélections dans des festivals à travers le monde entier, et avec six prix engrangés, ce projet délirant est plus qu'un "simple succès" : c'est un virus bienveillant qui n'a pas fini de se propager . . . 
 
RDV ce soir sur France 2 vers 23 h 15  et pourquoi pas, dans la foulée, sur le petit module qui permet d'ajouter vos commentaires sur cet improbable blog ?!
Pour les couche-tôt, il parait que le replay est déjà en ligne :  je vous posterai le lien demain midi, comme promis dans un lointain poste précédent, il y a bien longtemps . .