dimanche 29 septembre 2019

Faire danser la pluie pour de bon !





Bon, on va tuer le suspense tout de suite, le gros traque de la grande salle pleine à craquer, ce sera pour une autre fois ! Mais comme à Munich, une majorité de la trentaine de spectateurs qui a vu le film ce week end est resté pour en parler, ou en savoir un peu plus. Et pour nous remercier aussi d'avoir participé à un projet aussi "courageux" qui porte "un message aussi important" ! (Sic)
Il est donc parfaitement bien passé le message même si pour l'instant, peu de gens l'ont reçu via le grand écran. Il va continuer tranquillement sa discrète diffusion international au grès des festivals.
On en est quand même à douze sélections  et ça c'est pas banal.
Après, (bientôt j'espère !) avec la diffusion France 2 et les replay, ça prendra encore  une autre ampleur : niveau télés francophones qui débordent sur le net, une chouette "force de frappe" ! Je dis la diffusion au singulier, mais on a quand même eut un petit contact avec une dame qui bosse à la BBC !?! Wait & see . . .
Coté météo, pas de suspense non plus, Londres fin septembre c'est cinquante nuances de crachin en quarante huit heures. Mais ça ne décourage pas les anglais de faire la fête, et de bosser en même temps dans un joyeux bordel, presque parfaitement organisé.  C'est beaucoup plus petit que celui de Munich, avec seulement deux lieux de diffusion mais ça balance une sacré programmation. Je dis ça, j'me base sur le catalogue et les bandes annonces, parce que je n'ai rien été voir sur grand écran cette fois ! Je me suis concentré sur la réalité virtuelle au pied de la Tour OXO sur les docs, ambiance encore plus cool qu'au cinéma de Piccadilly où se déroule le volet cinéma . . .
On en reparleras sur ce blog de ce qu'on peut faire avec un casque de VR, mais c'est autre sujet !
Retournons danser sous la pluie, comme Gene Kelly, qui ne se contentait pas de chanter. Mis à part le plaisir d'aller jouer les starlette une heure ou deux dans des villes cool, on enchaîne aussi les festoch pour essayer de le faire diffuser ailleurs notre bidule. Et ça finira bien par arriver si on continu paisiblement sur cette lancée.
Le prochain arrêt de la tournée des "disgraciés" ce sera Namur les 9 et 10 novembre (très bientôt !  ; ° ) et on croise les doigts pour y réunir la dream team au grand complet : les cinq "témoins" et celui qui a eut l'idée de génie de les rassembler. Sans lui à Londres, c'était quand même pas pareil, même si Olivier à parfaitement bien gérer le côté un peu "service après vente". Il y aura aussi une étape à Lyon en février 2020 apparemment et une diffusion au centre Pompidou, ( pas celui de Metz, désolé les lorrains, viendez chez les Belges !) mais pas encore de dates.

J'ai clairement pas fini de vous saouler avec mes histoires de gueules cassées, parce qu'on pourrait presque dire que l'aventure ne fait que commencer, même si pour moi, ça fait déjà deux ans que ce truc me bricole paisiblement le cerveau . . .


Très grand merci à Natalia, qui m'a finalement coaché sur une journé d'anglais intensif : petite remise à niveau manifestement très efficace vue la bonne demie heure des discussions post-projection à chaque fois.
Et pour finir, merci quand même à Didier, qui a totalement perdu la raison, au point de me faire entièrement confiance sur la promo de son bébé : il ne se rend vraiment pas compte du genre de zouave qu'il a laissé s'auto enrôler dans la com de son projet . . .

 

vendredi 27 septembre 2019

C'est parti pour la danse de la pluie . . .


Un vendredi soir presque normal à Belleville, vers une heure du mat. Y a une petite valise ouverte au sol et beaucoup de bordel qui en dépasse encore . . .  Je ne pars que deux jours à quelques centaines de kilomètre, mais j'ai quand même la peusante impression que là, je vais aller plus loin que d'habitude . . . J'ai pourtant déjà été plusieur fois à Londres, mais ça ne m'a jamais fait ce coup là ?!
En fait, on reprend les ingrédients du Festival de Dock de Munich et on fait pareil ailleurs .
Enfin presque, parce qu'en fait, je fais pareil tout seul, vu que Didier s'est soustrait à la recette magique en début de semaine . . .
Pas tout à fait tout seul quand même, puisqu'il y a aura  Olivier Depardon, l'auteur de l'excellente bande son de "notre" film . Ce sera l'occasion de le rencontrer pour moi, et en fait, ça ne me rassure qu'à moitié, mais c'est déjà pas mal ! Je n'ai pas résisté à la curiosité de googeulifié ce qu'il fait d'autre, et je n'ai pas été déçu : http://www.olivierdepardon.com/
J'ai surtout retenu qu'il a le même âge que moi et qu'il fait parti d'un groupe nommé Virago dans les années 90's : de très bonnes bases pour faire connaissance rapidement !

Je me suis aussi adjoint les services et l'excellente compagnie d'une brillante traductrice de secour, en cas de défaillance vocal due à un très gros traque face à une salle blindée un samedi soir, sur Piccadilly Circus. C'est qu'elle commence quand même à me faire flipper gentillement cette "Dance de la pluie" en plein coeur de Londres ! Parce que oui, j'ai oublié de vous dire que le Festival ou on présentera "La disgrâce" s'appel "Raindance" en référence ( totalement londonienne ) à celui de Sundance, aux Etats Unis.

Sans surprise, le film sera donc diffusé dans sa version sous titré anglais et les questions qui vont suivre le seront aussi : bien fait pour moi ! J'ai souvent l'impression que j'ai besoin de faire moins d'effort pour être compris en anglais : ça me semble moins compliqué à prononcer  avec ma bouche cabossée que du parigot propret en fait !?! Ou alors c'est peut être moi qui ne tilt pas que les gens n'ont rien compris de ce que j'essai de dire en anglais ? En français, j'ai fini par apprendre à vérifier plus ou moins discrètement quand j'ai un doute : à la longue ça devenait énervant que les gens entendent des trucs que je n'ai pas dit. En anglais ça m'arrive moins, mais je ne parle plus si souvent que ça l'anglais ces derniers temps : on sera vite fixé en arrivant sur place au petit matin . . .

Un petit détour par le quai 9-3/4  près de  St Pancras, pour ramener des souvenirs  à Héloïse et Alice un peu moins kitsch que ceux de Munich. Peut être aussi me dénicher quelques sorts magiques pour trouver le courage d'aller raconter l'histoire de ce film et probablement un bout de la mienne, à de parfait inconnues dans un pays qui se traîne aussi une drôle de tête ces derniers temps ?!

Je vais quand même essayer de dormir un peu avant d'y aller, mais c'est promis, la suite pour détailler comment ça s'est passé ne sera pas être bien longue à arriver !

TO BE CONTINUED . . .