samedi 7 décembre 2019

= = = = = = = = J - 10 = Paris nous voilà ! = = = = = = = =


Le compte à rebours a commencé avant la première projection parisienne de la Disgrâce au Centre Pompidou. C'est une très belle occasion de faire découvrir notre film, dans le cadre du cycle des Rencontres d'Images Documentaires : top classe !
Pourtant, je retrouve un peu le petit coup de flip avant d'aller présenter le film tout seul à Londres, mais pas du tout pour les mêmes raisons . . .
Nous y allons  de nouveau en équipe, même si on a pas réussi à réunir les 5 cinq fantastiques cette fois ci. On aura que les parisiens de sortie : Gaëlle, Guilhem et moi, pour soutenir  Félicie, et bien sur, Didier qui va intervenir tout seul comme un grand ! Comme un pro, en fait, parce que c'est un peu un RDV de spécialistes du documentaire apparemment, et ça risque de poser des questions techniques sur la fabrication du film.
On y a invité notre fantastique orthophoniste commun, Frédéric, qui "apparaissait" déjà sur ce blog au moment du congrès de Strasbourg, en même temps que les premiers tournages du film en 2017.
Mais ce n'est pas ça non plus qui me fait un peu flipper : là ça se passe à Paris, en bas de chez moi pour ainsi dire. On va commencer à partager ça avec de parfaits inconnus qu'on  re-croisera peut être plus tard, dans le quartier, dans les transports ( un jour ou y aura pas grève ! ) ou au boulot, à la Villette ?! Et il y en aura forcément  un ou deux qui vont venir nous en parler, après, comme si on était plus des inconnus pour eux : je les connais mes parigots . . . Ça ne sera pas obligatoirement tous des "éplucheurs" non plus, mais il va falloir assumer, et assurer le service après vente.
De toutes façons, quoi qu'il arrive, ce sera toujours moins désagréable que le redoutable moment que traverse ces jours-ci  notre Jenny chérie : la terrible phase du réveil post-op . . .  Voilà l'une  des premières répercussion de ce film, de cette photo-thérapie, qu'elle explique très bien à l'écran. Elle a retrouvé la force d'affronter ça à la suite du film, et je peux vous dire qu'il en faut énormément quand on sait déjà qu'on va morfler comme ça !
En un peu plus de 10 ans de blog racontant pas mal de mes aventures médicales, je vous ai à peu près épargné les détails sur ces quelques jours souvent cauchemardesques, suite au réveil de longues opérations : de ce que j'ai pu échanger (et revivre un peu ) en ligne avec Jen ces dernière heures, je ne regrette vraiment pas de vous avoir zappé ça en route !!

Pour la projection du film, après 3 festivals à l'étranger ( Munich, Londres et Namur ) ou j'ai pu voir à quel point le film est "bien reçu" à tous point de vue, je ne devrai pas avoir la moindre inquiétude pour l'accueil qui lui sera fait jeudi prochain à Beaubourg.
Sauf que le public des "institutions culturelles" parisiennes , je le connais via mon boulot, et c'est toujours un peu compliqué . . . D'ailleurs, je me suis déjà un peu retrouvé dans cette même situation, pour un travail en vidéo  d'Emmanuelle Grangier,  déjà présenté à Pompidou . . . il y a presque 20 ans ( Déjà ?!? ) Une participation plus modeste sur ce coup là, muette, alors que je parlais très bien à l'époque, mais surtout avec Hiram à l'écran, mon très regretté clébard ( surnommé Lapin !)
Et une bonne implication dans le tournage aussi, en ayant joué les apprentis régisseurs sur le plateau-chantier de "l'Usine" , un lieu devenu mythique pour une autre tribu à laquel j'ai fièrement appartenu, la "division créative". . .
Tout ça pour dire que j'avais trouvé l'accueil glaciale alors que nous, on était super enthousiaste à l'idée de pouvoir présenter cette oeuvre très originale dans un des temples de l'art contemporain ! Manu n'avait pas l'air très surprise, et ça ne l'a pas empêché de faire un très beau parcours et plein d'autres vidéos par la suite : " Happy End ! " malgré mon souvenir surgelé !

Pour ceux qui ne serait pas dispo sur Paris le 19 décembre, il va y avoir une autre diffusion sur grand écran pour l'avant première "officielle" en 2020. Mais on ne sait pas encore quand, et ce sera quelques semaines avant la diffusion télé. On attend aussi la date exacte de la projection à Lyon, début février, pour organiser les prochaines retrouvailles des 5 fantastiques : ce coup ci, on essaye de s'organiser tous pour pouvoir rester jusqu'à la soirée de remise des prix, non ?!
- Ben quoi, on ne sait jamais, c'est pas interdit de rêver un peu non ?!

Quoi qu'il arrive, prix ou pas prix, accueil glaciale ou torride, je ne zapperai pas de vous raconter ça dans un prochain post, surtout depuis que notre Pat'rone m'a officiellement engagé comme "petit reporter" des 5 fantastiques ! J'espère bien être à la hauteur, et pouvoir aussi lui proposer ma plume ou toute autre forme d'aide que je serai encore capable d'apporter à son projet " New Face " dont on reparlera plus en détail sur ce blog prochainement . . .